Pour répondre à la question de ponce, je suis très d'accord avec zone.
Mais je dirais qu'il y a 2 raisons aujourd'hui pour se limiter en couleurs : les mêmes que celles qui consistent à se limiter en taille de pixel finalement.
D'un côté il y a cette mode du "pixel art" très contestée par Anarkhya et qui fait référence aux débuts de l'informatique sans pour autant s'encombrer des vraies contraintes. Il s'agit simplement d'une figure de style. On y trouve de tout allant de l'exercice élaboré (datant parfois d'avant l'informatique > voir travaux sur la couleur par exemple) à la simple application d'une mode dont les origines sont comprises ou non par l'exécutant et que l'on retrouvera sur des T-Shirts ou des publicités abribus, en passant par des exercices factices sur la base de vraies limites théoriques.
De l'autre côté, il y a les réelles contraintes techniques sur des vraies machines. Soit en tant que professionnel si il vous arrive encore de dessiner pour des terminaux LCD, 16 bits ou autres (mais c'est généralement pas là qu'on voit les plus furieux graphistes), soit parce que, comme moi, vous continuez à être attachés à la quintessence du pixel, et travaillez sur une machine 8 ou 16bits.
De mon point de vue, c'est le principal intérêt de se limiter ; en jouant un peu avec les pixels sur Amstrad CPC, je trouve que la réfléxion autour des couleurs n'en devient que plus intéressante. On en a une approche "vitale", la forme des pixels devient indissociable de l'équation.
Pour ce qui est des outils, je ne me vois clairement plus revenir en arrière. J'utilise Photoshop en association avec OCP, qui est le logiciel d'origine sur Amstrad CPC. Le 1er me permet de gérer des trucs compliqués si besoin (nombreuses version, essais de couleur, sélections, gestion de rasters, masques, etc.), le second me permet de pinailler sur le rendu définitif en fonction du pitch de l'écran réel de 1985 (qui a une grande importance pour moi). La qualité du flou et du calage des couleurs joue un rôle très important quand les pixels se font rares.
A noter que je ne me suis pas encore essayé à l'illustration grand format, mais si je le fais, ce sera à main levée, puis Photoshop, puis OCP. On voit beaucoup maintenant de tablettes graphiques aussi.
Pour terminer sur la première question de ponce, concernant le dessin des icones en 16x16 et 32x32 : il est encore possible de faire des réduction en 32x32 si tu maîtrises bien les outils de ton logiciel (reonforcement, contraste, outils sur les masques) mais ça reste des solutions pas chères. A partir de 16x16, il faut effectivement tout redessiner. Le seul conseil que je pourrais te donner en 16x16 est de ne pas trop faire confiance aux lissages et de te limiter en nombre d'éléments sur l'icone pour rester lisible. C'est plus un problème de taille que de "pixel".
Désolé pour le roman
